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CNN perd son leader suprême

CNN, chaîne d’infox et de désinformation américaine, vient de perdre son leader suprême, Jeff Zucker, pour une sordide histoire de moeurs. Nous avons trouvé la personne au monde que cela chagrine.

Mythe

Brian Stelter, animateur d’une émission appelée, à tort, « Reliable Sources » (« Sources fiables »), a vigoureusement pris la défense de la chaîne après l’éjection de son leader suprême, Jeff Zucker, pour une relation « consensuelle » avec Allison Gollust, une de ses proches collaboratrices.

La communication officielle sur le sujet est qu’il n’a pas voulu raconter le début de leur belle histoire d’amour à des enquêteurs excités par l’affaire Chris Cuomo (un tout petit peu moins consensuelle, celle-là, il faut bien le reconnaître). Cette relation était de toutes façon un secret de polichinelle, Brian Stelter étant à peu près le seul qui faisait semblant de ne pas être au courant, ce qui lui vaut des ennuis.

Comme d’habitude, le très controversé Mark Dice a son opinion sur la question, avec laquelle il est fortement conseillé d’être en désaccord. Il semblerait qu’il y aurait d’autres révélations à venir…

Réalité

Ce n’est que la suite logique de la longue dégringolade de CNN, accélérée par des accusations répétées, aussi injustifiées qu’injustifiables, concernant entre autres de vagues histoires d’agressions sexuelles sur mineurs qui auraient été commises, d’après des sources peu fiables, par un tout petit nombre d’employés secondaires de la célèbre chaîne.

En réalité, il est probable que Zucker se soit surtout fait lourder avec pertes et fracas parce que les audiences de la chaîne étaient ridicules. Il est maintenant de notoriété publique que CNN fait environ 50 fois moins d’audience qu’un Joe Rogan, et ce n’est pas nous qu’on va s’en plaindre.

Avant ces péripéties, Jeff Zucker était surtout connu pour son intraitable sens de l’intégrité et de la modération. Il avait ainsi bataillé ferme contre les scandaleuses malversations de taupes infiltrées dans son réseau, les fameuses #CNNTaupes, qui à l’aide d’enregistrements obtenus par des moyens déloyaux, essayaient de faire courir la rumeur d’un biais éditorial prétendument imposé par Zucker lui-même. N’importe quoi !

Aujourd’hui, si vous regardez CNN, vous êtes probablement en train de vous faire chier comme un rat mort à attendre un avion dans un aéroport, avion qui n’arrivera pas tout de suite vu que les pilotes n’arrêtent pas de faire, parfois en vol, des rares crises cardiaques sans gravité.

Notre verdict : Il n’y a qu’aux États-Unis que le patron d’un grand groupe de média peut être viré pour avoir couché (plusieurs années) avec une collaboratrice, alors que personne n’en avait jamais rien eu à foutre qu’il encourage ses journalistes de raconter des mensonges sur le président en exercice.

Répandez l’antimythe

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