Les dirigeants ont à coeur de servir leur peuple, de faire leur bien dans la joie et la bonne humeur. Encore faut-il savoir ce qu’il veut, le peuple. Il est un peu bas de plafond, le peuple, alors causer avec, c’est pas de la tarte. Heureusement, Gabriel Attal est là pour nous montrer comment faut-il qu’on fait.
Mythe
Russia Today, dont YouTube nous rappelle dès que possible qu’il s’agit d’un média contrôlé par la mafia le gouvernement russe, s’interroge sur ce que veulent vraiment les peuples.
Au lieu de vous donner une réponse toute prête en quelques minutes, comme devrait le faire tout journaliste sérieux, Russia Today choisit d’inviter plusieurs personnes, qui en plus ne sont pas tous d’accord entre eux. C’est méga-chiant.
C’est pas comme ça qu’on fait de la journalistique. Vous faites perdre du temps à tout le monde. Le peuple veut des réponses, pas des questions. Avec un peu de sang, de sexe et de violence, c’est mieux, mais à défaut, des pubs pour le chocolat suivi de conseils sur comment bien manger, ça le fait aussi.
Mais franchement, le plateau télé avec les notes sur du papier posées à même le sol ? C’est vraiment la génération baby-boomer qui n’a rien compris à l’iPad, nan mais allo quoi ?
Réalité
Gabriel Attal, porte-parlotte de Manu 1er, le sait, lui, ce que veulent les peuples. Ils veulent qu’on les emmerde, qu’on leur marche sur la gueule, et surtout, surtout, qu’on parle à leur place et qu’on leur dise quoi penser, quoi dire et où ne pas aller au restaurant.
Du coup, répondre à la question prend exactement deux minutes, pas besoin d’invité, ça va vite, c’est cool. C’est la team « Tartuffe Nation » dans toute son exubérante enmarchitude que rien n’arrête !
Bon, il y a une infirmière sur Tik-Tok qui n’a pas trop trop aimé la diatribe du petit pédant. Elle ne doit pas faire partie du peuple qui ont parlé à Attal. Probablement une non-citoyenne irresponsable. On lui en veut pas, tout le monde y z’ont pas fait l’ENA.
Notre verdict : Infirmière 1, Attilal 0. On a pas le score pour Interdit d’Interdire vu qu’on n’a pas eu le courage d’écouter jusqu’au bout. Mais l’infirmière, chapeau bas, on vous réinvite quand vous voulez.