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La guerre, c’est « cool »

Bernard-Henri Levy, dans un bel éclair de démence sénile en phase terminale, estime que nous « n’avons plus le choix » que de demander aux américains d’intervenir en Ukraine. On entend de plus en plus ce genre de ritournelle chez les « faucons » américains. Rappelons en passant que Donald Trump fut le seul président américain de l’histoire récente à ne pas avoir déclaré de nouvelle guerre, ce qui est, bien sûr, très mal.

Mythe

Bernard-Henri Levy confirme une réputation déjà bien établie de va-t-en-guerre notoire. Habillé en dandy parisien au milieu d’une nuée de caméras, zigzagant entre des bombes imaginaires dans un terrain vague du Bachibouzoukistan, il représente la gauche caviar dans tout ce qu’elle a de plus déconnectée du réel.

Dans son entretien sur Fox News, le faux losophe ne donne, si on a le malheur de l’écouter avec attention, qu’un argument de cour d’école, à savoir « si les américains n’arrivent pas à se faire respecter », avec la variante macho-bobo « maintenant, les Ukrainiens sont assez forts pour se défendre ». Le fait que les deux arguments se contredisent l’un l’autre est sans doute une erreur de traduction.

Réalité

Regardez où sont les bases de l’OTAN par rapport aux frontières de la Russie. Comme le dit l’image, franchement, il faudrait qu’ils arrêtent de mettre leurs frontières juste à coté des bases américaines, c’est de la vraie provocation !

Imaginons que Vladimir aille placer des gros bataillons au Mexique, quelques missiles nucléaires à Cuba, et puis tiens, un porte-avion ou deux en patrouille permanence à distance de tir de Washington. Je suis sûr que les américains trouveraient ça parfaitement raisonnable.

Normalement, des films où les russes sont à nouveau les méchants devraient bientôt sortir. Et dans la lignée des « Freedom Fries », on aura la « Liberty Vodka ».

Le problème est que, sauf démence sénile de niveau Biden, il est difficile d’imaginer qu’une confrontation entre l’OTAN et la Russie serait autre chose qu’un désastre pour toutes les parties en présence, vu que des deux cotés, ils sont assez bien équipés pour faire un peu de désordre.

Tiens, pour revenir au raisonnement de notre Béchamel BHL sur le fait qu’on n’aurait apparemment pas le choix (calvinisme aigu?)… Il se trouve que, par une étrange coïncidence dont la prédestination a le secret, la dernière fois que j’ai entendu « je n’ai pas le choix », c’était un gentil vigile juste avant de me tabasser en traître pour désaccord sur le port du masque.

Je dis ça, je ne dis rien.

Répandez l’antimythe

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