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Le professeur Luc Montagnier a disparu

Le professeur Luc Montagnier nous a quittés le 8 février. Le lendemain, seul France Soir et les sites complotistes annonçaient la nouvelle. Il faudra attendre deux jours de plus avant que les lecteurs de la presse subventionnée apprennent le décès de cet Ennemi du Peuple via des articles peu flatteurs. Un intervalle curieux, durant lequel le Professeur Montagnier aura tout simplement été disparu.

Mythe

Luc Montagnier est décédé mardi 8 février, entouré de ses enfants. France Soir annoncera la nouvelle dès le 9 février, dans un article sobre et éclairé.

Malgré son grand âge et en dépit de toutes les critiques qu’il a subies à l’automne de sa vie, issues notamment d’une partie de la communauté scientifique, Luc Montagnier s’est toujours battu pour la science libre. Nous avons eu la chance de pouvoir l’accueillir à plusieurs reprises chez FranceSoir, et tenons à lui rendre tous les honneurs qui lui sont dus.

France Soir le 9 février

Alexandra Henrion-Caude annoncera la nouvelle sur Twitter le le même jour.

Didier Raoult lui rendra un très bel hommage sur Sud Radio, qui met bien en avant une caractéristique importante de Luc Montagnier, à savoir qu’il était génial et que ce n’est pas du tout par hasard qu’il avait découvert le virus du SIDA.

En revanche, pendant deux jours, on ne trouvera aucune mention de ce décès sur les média subventionnés, ce que ne manqueront pas de remarquer la complotosphère. Normalement, la mort d’un prix Nobel, fut-ce dans une pseudo-science comme la médecine, c’est une information qui fait la une.

Le problème évidemment avec Luc Montagnier, c’est qu’il n’était pas exactement aligné avec le message gouvernemental, et qu’avec le décès de quelques dizaines de milliers de personnes, il avait un argument assez solide pour affirmer que l’injection obligatoire volontaire covidiste était un poison.

Que quelqu’un qui a osé proféré de telles énormités soit encore crédible auprès des sans dents, voilà un grand mystère.

Réalité

Libération nous explique ce petit retard à l’allumage. Vous comprenez, il faut du temps pour trouver des saloperies à dire sur un prix Nobel. Une nécrologie est la dernière occasion de régler son compte aux Ennemis du Peuple une bonne fois pour toute.

La bonne presse degôche explique que c’est parce que la famille faisait rien qu’à pas confirmer le décès. Vu le traitement réservé par ladite journalesque à Montagnier de son vivant, on est en droit d’imaginer que la famille ait accueilli avec légèrement plus d’empressement les coups de téléphone de France Soir que ceux des camarades covidistes.

L’inénarrable HuffPost est assez représentatif de ce qui va être publié durant cette second vague par des pigistes ignares, faux cul mais, eux, aux ordres. Ces second couteaux avaient besoin d’une confirmation de l’AFP pour se sentir autorisé à publier un avis de décès, et ils devaient aussi attendre avant d’écrire leurs calomnies d’avoir les consignes des services de propagande de l’empire.

Heureusement que nous avons les journaux subventionnés par le Ministère de la Vérité, qui fourmillent d’authentiques savants, à la production scientifique régulière et impeccablement juste. Sans ces courageux garde chiourme, on risquerait d’avoir bien trop d’esprits libres, bien trop de chercheurs critiques des vérités établies, bien trop de crédules qui imaginent qu’on a le droit de critiquer la Science.

Merci à eux d’avoir si proprement sali la mémoire d’un traître, ce qui permettra, on peut l’espérer, d’effacer son nom de la mémoire collective.

Notre analyse : Du temps de Staline, on effaçait les traîtres des photographies. Aujourd’hui, on interdit à ceux qui sont vivants de parler, on censure quiconque relaye leurs opinions sulfureuses, et on calomnie les morts. En ce qui concerne les recherches de Montagnier, si vous voulez vraiment savoir ce sur quoi cet éminent professeur travaillait avant sa mort, il y a des sources légèrement plus fiables que le HuffPost.

Répandez l’antimythe

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