Juan Branco raconte des menteries sur Agnès Buzyn. Sous prétexte que lui n’a pas reçu la Légion d’Honneur, il va inventer une théorie du complot abracadabrantesque comme quoi « on » aurait acheté son silence avec une breloque et une petite immunité diplomatique de rien du tout.
Mythe
Dans un entretien avec Les Incorrectibles, Juan Branco ose médire sur Agnès Buzyn, une vraie sainte qui avait géré l’interdiction de l’hydroxychloroquine avec brio, recevant d’ailleurs pour cela (sous forme de démenti) les félicitations de Libération et Le Monde.
La théorie de don Juan est que Buzyn, se sentant injustement menacée pour une vague broutille de mise en danger de la vie d’autrui, aurait fait savoir par l’intermédiaire du journal Le Monde, qu’elle détenait des infos compromettantes sur Manu 1er, et aurait obtenu en retour un poste d’ambassadrice à l’OMS qui lui donnerait l’immunité diplomatique.
On voit immédiatement que cette théorie fumeuse ne tient pas la route pour au moins trois raisons :
- Il est invraisemblable qu’un journal comme Le Monde compromette son intégrité journalistique en s’acoquinant avec la Macronie.
- De toutes façon, personne ne lit Le Monde ou ne les écoute, et surtout pas le roi et sa cour, qui ne savent pas lire et n’écoutent personne.
- Agnès Buzyn étant ambassadrice à l’OMS, il est difficile d’imaginer qu’elle se sente menacée par des petits juges.
Juan Branco, une fois de plus, déconsidère la profession de complotiste. Il serait temps qu’il soit suicidé, parce qu’il commence à énerver en haut lieu.
Réalité
Les Ripoux En Merdeurs nous donnent la véritable explication, et elle est limpide comme une explication d’Olivier Véran. C’est l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament, un organisme totalement indépendant, qui a décidé toute seule un simple reclassement.
Cette décision était tellement bonne que l’intégralité de la planète, dans une belle unanimité, a interdit ce traitement pile-poil au même moment, tandis que les docteurs de YouTube, eux, faisaient en sorte que les docteurs de pas YouTube ferment leur sale gueule d’ignares. Ceux qui disent « c’est magique », dans le fond, au coin ! Vous me recopierez cent fois « je ne douterai pas de la toxicité du Plaquénil ».
Il faut bien être clair sur un point : l’hydroxychloroquine, c’est Olivier Véran qui l’a interdite, pas Agnès Buzyn. Il l’a fait en mars 2020, sur la base d’une étude super-sérieuse jamais critiquée depuis.
Rien de ce que Juan Branco raconte n’a de sens. Il n’y a aucun indice qui permettrait de penser qu’Agnès Buzyn ait fait quoi que ce soit de répréhensible, et encore moins que la bande à Manu ait quoi que ce soit à se reprocher. Pour Mère Teresa, on a le droit d’avoir des doutes. Pour Agnès Buzyn, c’est interdit.